Dimanche 27 janvier, 22 h 50 à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle : l’équipe grimpe dans l’avion pour Buenos Aires. Enfin, presque. On profite d’abord d’une charmante escale à l’aéroport de Barcelone à l’heure où les duty-free ne sont même plus ouverts. Alexandre nous dévoile un premier talent : dormir.
Après une vingtaine d’heures de périple, nous arrivons finalement à Buenos Aires. On croit mal comprendre quand le chauffeur annonce qu’il fait 36 degrés sur le tarmac. VAMOOOOOOOOS !
A l’heure où nous écrivons cet article, cela fait 6 jours que nous sommes à Buenos Aires. Assez pour vous donner un aperçu de la capitale et nos premières impressions :)
Mais d’abord, petite carte d’identité de l’Argentine :
> Superficie : 2.8 millions de km carrés
> Capitale : Buenos Aires
> Point culminant : Aconcagua (6 960 m)
> Population : 42,6 millions d’habitants
> Organisation politique : République Fédérale
> Président actuel : Mauricio Macri
Quelques mots sur Buenos Aires maintenant. La capitale compte 3 millions d’habitants (13,5 millions avec l’agglomération !). Autant vous dire qu’il serait impossible de la résumer en un article.
A première vue, on se dit qu’on ne va peut-être pas être si dépaysés. De nombreuses rues nous rappellent Paris, Madrid où d’autres capitales européennes. Ce n’est pas pour rien que Buenos Aires revendique le titre de “Paris de l’hémisphère Sud” ! Il y a des Renault et des Carrefour dans les rues et la population est physiquement assez européenne. En effet, l’Argentine a reçu de nombreuses vagues d’immigration au cours de son histoire (environ 85% des Argentins sont d’origine européenne). D’ailleurs, une plaisanterie locale veut que “les Mexicains descendent des Aztèques, les Guatémaltèques des Mayas, les Péruviens des Incas, et les Argentins des bateaux”.
Mais quand les habitants de Buenos Aires commencent à nous parler, là on est perdus ! L’accent de la capitale et la rapidité jouent en notre défaveur et on se met rapidement à des session bescherelle d’espagnol avec Paul motivé comme jamais.
Au-delà de l’accent des locaux, Buenos Aires surprend par ses contrastes, l’agitation de ses immenses avenues, et la richesse de sa culture.
Au fil des discussions avec les locaux, nous avons retenu quelques mots ou expressions typiques du coin, indispensables si vous prévoyez de voyager par ici (ou juste pour avoir la classe) :
- les porteños (littéralement “ceux du port”) : les natifs de Buenos Aires
- l’asado : le barbecue, véritable religion, qui réunit famille et amis le dimanche
- le dulce de leche : la confiture de lait, très sucrée, qu’on retrouve dans de nombreuses pâtisseries
- le mate : une infusion qui se boit à toute heure de la journée, selon un rituel bien codifié, à l’aide d’une bombilla (une paille filtrante métallique). Ce n’est pas un cliché : il est courant ici de voir une personne se balader dans la rue en sirotant son maté, un thermos sous le bras
- le che : une interjection utilisée pour appeler quelqu’un et solliciter l’attention (une sorte de “eh !”) mais aussi pour marquer la surprise
- boludo : on pourrait le traduire littéralement par “couillon”, mais c’est plutôt l’équivalent d’un “mec”, une façon d’appeler une personne qu’on connaît bien. Le must du parler porteño est donc “¡Che, boludo!”, une sorte de “Eh mec !”
Pour la route, on vous note aussi quelques célébrités argentines :
- Jorge Luis Borges
- Maradona
- Eva Perón
- Carlos Gardel
- Quino
- Julio Cortázar
Et on vous laisse avec ce premier aperçu de notre voyage, en vrac : première photo de groupe officielle au jardin botanique, rues de la capitale, maté sur la terrasse, façades colorées de La Boca, asado testé et approuvé par Paul, et balade sous un soleil de plomb !
On revient vite avec des nouvelles toutes fraîches !
Un abrazo,
Juliette, Alexandre, Elise et Paul
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